Séminaire

Au bout des flux

9 décembre 2023

Depuis près de vingt ans se pose la question de l’héritage des infrastructures de réseaux du XXe siècle, monuments vieillissants si ce n’est obsolètes. Devenue un programme aussi populaire que celui du musée, la « centrale énergétique » a participé, dans les années 1990, à la régénération urbaine de nombreuses villes – Bilbao, Barcelone, Copenhague ou Londres –, s’affirmant comme un objet iconique et populaire. Mais transformer l’infrastructure requiert d’interroger la structure productive qui la sous-tend, de repenser le réseau dans toute son organisation, au-delà des seuls enjeux énergétiques, lesquels s’avèrent un élément clé de la ville post-carbone. 

Des flux électriques, gaziers ou numériques, on ne perçoit habituellement que les nœuds des réseaux (centrales électriques, centres de données, centres d’incinération des déchets). Les mouvements de grève et de blocage récents sont venus rappeler leur caractère essentiel. En quelques jours, le monde s’est repeuplé de ces masses, incinérateurs, garages, régies, raffineries, gares de triage, centrales nucléaires, mégabassines. L’infrastructure se définit comme « l’ensemble des aménagements et des équipements qui permet l’activité technique, économique d’une collectivité ». Héritée du siècle des Lumières, elle impose des ordres de territorialité (1) et renvoie aux logiques productives du XXe siècle, aux matrices techniques, logistiques, organisationnelles et culturelles de nos sociétés. Aujourd’hui, l’urgence environnementale et climatique (2) renouvelle en profondeur les liens entre énergie et territoire, urbanisme et productivité, technologie et écologie. 













Centre de données de Google à l'Agriport, Pays-Bas, 2019.

Spatialité et esthétique du matérialisme énergétique 

La notion de développement durable est perçue comme une continuation de l’économie d’après-guerre, sans remise en cause des fondamentaux structurels du système productif (3). L’approche environnementale de l’économie (internalisation des coûts écologiques, permis et échanges des droits à polluer) et l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication apparaissent comme une simple mise à jour du logiciel de croissance, sans transformation profonde de son socle industriel et infrastructurel. En France, les historiens institutionnels de l’énergie ont majoritairement restitué l’odyssée édificatrice des architectures de production sous un angle patrimonial. La critique de ce régime sociotechnique a tardé, contrairement à nos collègues anglo-saxons. Dans Empire, State, Building (2016), l’architecte américain Kiel Moe souligne la façon dont le discours sur la matérialité s’est concentré sur les qualités culturelles et visuelles des matériaux plutôt qu’une analyse matérialiste de la discipline. 

L’histoire de l’architecture est aujourd’hui enrichie par des contributions mettant l’accent sur les dynamiques territoriales et paysagères, sociales et environnementales de la matière ou de l’énergie – les combustibles fossiles, le charbon, le pétrole, le gaz, le solaire, mais aussi le bois ou l’acier – à l’instar de celles de Barnabas Calder ou de Jane Hutton. Ces travaux sont parfois proches de la géographie critique, dont certains représentants élaborent une généalogie croisée entre organisation spatiale, système technique et capitalisme. L’énergie et les systèmes techniques modèlent l’espace et le temps, l’économie et la politique. 

Du capitalisme carbonifère (4) de Lewis Mumford à Petrocratia (5) de Timothy Mitchell, cette interdépendance a été démontrée et s’est radicalisée ces dernières années, révélant les liens existants depuis le XIXe siècle entre la suprématie d’un capitalisme fossile, l’émergence de la démocratie de masse, l’impérialisme et l’organisation réticulaire du territoire (6) dont David Harvey, ou plus récemment Andreas Malm (7) et Erik Swyngedouw (8), sont représentatifs. Ils associent la forme des assemblages sociotechniques aux facteurs sociopolitiques qui la sous-tendent. Depuis dix ans, cette approche matérialiste a gagné en force. La densification énergétique des territoires, en termes de production et d’utilisation de l’électricité, qui fait suite à l’avènement de l’ère numérique et à la mise en place d’une économie de l’information, témoigne de ce renforcement. 

« Paysages énergétiques » 

Le philosophe et historien Jeff Diamanti parle d’« energyscape », une redéfinition de la notion de landscape, qui s’appuie sur l’enchevêtrement de l’énergie, des médias numériques et de l’économie. Ainsi, l’économie postindustrielle se fonde sur la redéfinition et le remodelage de tous les paysages en « paysages énergétiques », dans lesquels la production électrique joue un rôle central. C’est elle qui donne « l’élasticité » économique aux territoires. L’energyscape complète la myriade de notions qui cherchent à caractériser les transformations des formes de l’urbanisation, «ces mots de la ville territoire» dont Nathalie Roseau a retracé l’évolution dans son dernier ouvrage (9). Il fait écho aux «paysages logistiques» que sont les ports, les autoroutes, ce sont les paysages du pétrole étudiés par Carola Hein, les aménagements productifs de la vallée du Rhône analysés par Sarah Pritchard ou les nouvelles zones numériques.

La question de l’héritage des infrastructures du XXe siècle est centrale depuis au moins deux décennies. Nous vivons sur des matrices infrastructurelles vieillissantes et chancelantes : des viaducs s’effondrent et des centrales nucléaires ferment, des objets que l’on pensait inaltérables arrivent en fin de vie dans un contexte de crise environnementale, climatique, politique. Que garder, réparer et transformer, que fermer et selon quel protocole de projet ?

L’aménagement et l’architecture sont en première ligne pour penser l’art de la transformation, de la réparation, de la fermeture et du démantèlement. L’énergie est redevenue un élément clé du projet urbain et un outil fondateur du récit de la ville post- Kyoto, dont la visibilité se doit d’être affirmée. 

Dans de nombreux  pays, la centrale énergétique se réinvente sur les paradigmes du XXIe siècle. Ce nouvel équipement public vecteur d’urbanité apparaît comme un objet iconique et populaire, accessible et compréhensible, en articulation avec les débats sur la symbiose industrielle et l’utilisation de ressources locales et renouvelables. La «centrale énergétique» semble devenir un programme aussi populaire que celui du musée, qui a participé, dans les années 1990, à la régénération urbaine de nombreuses villes, Bilbao en tête. La réinvention architecturale autour des centrales de cogénération, biomasse, gaz ou des chaufferies bois, initialement de taille modeste et intégrées dans des petites localités, connaît ces dernières années un changement d’échelle assez spectaculaire qui interroge les stratégies énergétiques de transition et le marketing environnemental parfois adepte du greenwashing.















José Antonio Martínez Lapena et Elias Torres, centrale photovoltaïque, "Totem énergétique", Barcelone, 2018. Longtemps cantonnées à l’habitat individuel, les énergies renouvelables prennent la forme de monuments infrastructuraux d’un nouvel âge énergétique, à l’exemple de l’immense panneau solaire (ou totem énergétique) du Forum énergie de Barcelone, réalisé par les architectes José Antonio Martinez Lapena et Elias Torres (2004). 

Ces questions sont au cœur de la mutation de nombreux quartiers européens, à Barcelone, Copenhague ou Londres. Du flagship culturel au flagship énergétique, la crise environnementale a précipité les politiques urbaines et les entreprises à faire de l’énergie un nouvel outil de marketing urbain, mais les ambitions en termes de transformation du système productif ou de transition infrastructurelle restent fragiles. Le changement de destinée programmatique est un phénomène classique dans l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, mais changer la destination des infrastructures est bien plus complexe à réaliser que celle d’un bâtiment de bureaux ou de logements : nœuds d’interconnexions multiples, elles sont souvent des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Trois postures peuvent résumer le parti pris de transformation: fermer et changer l’usage ; réparer les tissus productifs ; projeter de nouvelles infrastructures

Fermer la production, changer l’usage 

La première posture s’inscrit dans la perspective de la patrimonialisation. L’archéologie industrielle (10) a démontré sa capacité, depuis la fin des années 1970, à positionner sur le marché culturel et touristique des objets que rien ne prédestinait à une retraite patrimoniale. La patrimonialisation est souvent au centre de l’économie créative. Parmi les opérations les plus connues, on peut citer les transformations d’anciennes centrales électriques en musée ou en boîtes de nuit : la Tate modern à Londres (Herzog&de Meuron, 2000), le Berghain à Berlin, ou le grand projet de l’Emscher Parc dans la vallée de la Ruhr. 



















Complexe minier Zollverein, Emscher Parc, vallée de la Ruhr, 2020.

Il y a aussi des exemples de changement d’usage en conservant la spécificité infrastructurelle, c’est le cas du célèbre projet Potteries Thinkbelt (1964-1968)  de l’architecte anglais Cedric Price à Staffordshire. Le patrimoine immobilier de l’énergie (lieux de production et de transformation, réseau de distribution), aussi diversifié et complexe soit-il, constitue un enjeu culturel de première importance. La politique d’EDF a très tôt posé la question de l’accessibilité de son parc et du tourisme industriel. 

Ce champ s’est renforcé ces dernières décennies, suscitant la mise en place de politiques de protection et de sauvegarde des équipements qui obligent à leur réévaluation critique dans un souci environnemental grandissant : à Chinon, le musée de l’atome est situé dans l’ancien réacteur de la centrale, dessiné par l’architecte Pierre Dufau





































Réacteur de la centrale de Chinon, dessiné par l’architecte Pierre Dufau en 1964, et sa mise en lumière. La centrale est devenue musée de l’atome, en 1986.

Les sites nucléaires de Chinon, Marcoule, Cattenom, Graveline ont été labellisés « Patrimoine du XXe siècle ». Une fois leur cycle industriel arrêté, les interfaces productives deviennent récréatives dans un processus de mise en culture propre au registre de l’économie créative. 

Réparer les tissus productifs 

Deuxième tendance concernant les anciennes centrales, le maintien de l’activité productive tout en « augmentant » le site et ses abords d’une requalification architecturale et paysagère pour créer une certaine urbanité, pacifier les contours et mettre en scène une forme de réconciliation entre les fonctions « produire » et « habiter ». Cette quête de proximité habitante est particulièrement manifeste à Barcelone, au parc de la Trinidad ou au Forum énergie, avec l’habillage de la centrale d’incinération en bord de plage. 



















Espaces publics autour de la centrale d’incinération du Forum énergie, Barcelone 2018.

En France, au nord de Paris, le pôle énergie des Docks de Saint-Ouen a été reconverti. Empaqueté par Reichen et Robert, le centre d’incinération jouxte en bon voisinage esthétique la ZAC – l’écoquartier des Docks – en cours d’aménagement, sur ce qui fut l’un des plus grands ensembles industriels de la région.
















Reichen et Robert, perspective du pôle énergie des Docks de Saint-Ouen (livraison, 2024).

Ces transformations posent des questions majeures sur l’évolution des pratiques d’aménagement. La modernité s’appuyant sur le « zoning » a rendu des lieux inhabitables. L’historien Loïc Vadelorge est revenu dans ses travaux sur la politique de zoning industriel et sa récente mise en cause, à partir du moment où l’Etat a décidé de partager l’aménagement urbain avec les collectivités locales. Il nous rappelle que le démantèlement du zoning doit se faire avec la plus grande prudence et ne doit pas ignorer les principes de protection, certes insuffisants, dont il s’était doté (11). La séparation entre les activités industrielles et l’habitat a été au cœur des principes de la modernité architecturale édictés notamment dans la charte d’Athènes. On pourrait toutefois contre-argumenter que le zoning, en dépit de l’importance de créer des espaces tampons, constitue une mise à distance a minima, insuffisante pour la simple raison que nous partageons un même sol et un même ciel. Les logiques de reconquête et de transformation de sites industriels sont un terrain de jeu privilégié pour le monde de l’architecture. Mais la proximité de certains sites classés Seveso représente un problème particulièrement complexe, compte tenu de la dissémination de polluants dans les sols et nappes phréatiques. 

Projeter de nouvelles infrastructures électriques 

A la fin des années 1970 (12), malgré la richesse des réflexions et quelques prototypes emblématiques comme les monuments solaires auto-énergétiques de Georges et Jeanne-Marie Alexandroff ou la « colline solaire » de Claude Parent pour La Défense (1979), c’est au tournant des années 2000 que le renouveau infrastructurel se produit. 

Georges et Jeanne-Marie Alexandroff, monument énergétique (fin des années 1970).

Longtemps cantonnées à l’habitat individuel, les énergies renouvelables prennent la forme de monuments infrastructuraux d’un nouvel âge énergétique, à l’exemple de l’immense panneau solaire (ou totem énergétique) du Forum énergie de Barcelone, réalisé par les architectes José Antonio Martinez Lapena et Elias Torres (2004). 

Copenhague a également fait de la monumentalisation de l’infrastructure un outil de communication. La centrale de cogénération Amage, réalisée par l’agence BIG (2013), est un exemple manifeste de cette mise en spectacle. Sur la toiture, un minidomaine skiable offre une vue remarquable sur le détroit de l’Oresund. 





















BIG, centrale de cogénération – Amager, Copenhague, 2013.

Autre exemple, celui du Energy Bunker du quartier de Wilhelmsburg à Hambourg, qui a municipalisé son réseau électrique en 2016. Cet ancien bunker de la Seconde Guerre mondiale, transformé en centrale solaire et de cogénération gaz (HHS Planer / ArchitektenAG (Hegger Hegger Schleiff Architekten, 2013), est devenu un emblème architectural de la transition énergétique de la ville.
















Bunker Energy, Hambourg, bunker de la Seconde Guerre mondiale transformé en centrale solaire et de cogénération gaz (HHS Planer/ Architekten AG (Hegger Hegger Schleiff Architekten, 2013).

Renouveau architectural et transition infrastructurelle ?

Dans une perspective d’orientation des politiques publiques, le réseau de transport d’électricité français RTE a présenté pour 2050 trois grands scénarios sur l’évolution du système électrique avec des niveaux de consommation différents (13) : augmentation de la consommation, davantage de sobriété, réindustrialisation. L’état des réseaux électriques français nécessite d’urgentes interventions. 

S’ouvre une période de transformation, de construction et d’investissements colossaux. Ce chantier inédit dans l’histoire des réseaux va fortement mobiliser les disciplines de l’aménagement. Pour chaque scénario, la présentation des mix énergétiques crée l’illusion d’un choix : plus ou moins de nucléaire ou de renouvelable, et donc plus ou moins de flexibilité et de restructuration. La structure réticulaire des réseaux de transport et de distribution et le principe de l’interconnexion rendent complexe le pari de la transition. 

Des interventions significatives sont attendues sur les réseaux de transport et de distribution pour satisfaire la hausse de la consommation et connecter les nouvelles installations de production. Les besoins d’investissement dans le réseau de distribution seront ainsi plus importants dans les scénarios avec une part importante d’énergies renouvelables,  et en particulier avec des installations diffuses raccordées au réseau basse et moyenne tension (petites installations solaires notamment). Pour le scénario  médian, « de nouveaux axes traversants nord-sud mais également est-ouest, renforcement des interconnexions, raccordement de grands parcs ENR, notamment éolien en mer, posés ou flottants, seront construits», indique l’entreprise. On promet des consultations citoyennes sur l’intégration paysagère. Mais est-ce que l’une des plus grandes interventions que notre système de production et de transport d’électricité ait connues ne nécessite pas, en amont, un débat sur sa structure même, sur l’architecture des réseaux sur laquelle repose tout l’urbanisme du XXe siècle ? (14) 

Déconstruire la matrice ? 

Le projet opérationnel en cours est la structuration d’un réseau où l’ensemble des sites de production et de consommation sont fusionnés selon un principe de pilotage très centralisé. Le débat public sur l’énergie porte généralement sur les sources de production, plus rarement, voire jamais, sur le système lui-même. Quid d’autres modes d’interconnexion ? Quelles seraient la forme et la structure d’un réseau plus décentralisé et décroissant, comment le spatialiser, quelles réorganisations spatiales  et territoriales associer ? Les changements techniques nécessitent de transformer dans un même mouvement les bases matérielles (la structure du réseau), la régulation (gouvernance) et les imaginaires. Il y aurait inévitablement un présupposé en termes de production et de ressources associées, mais aussi de consommation, de mode de vie (notamment le rapport au travail) et de gouvernance. Mais côté transmission et distribution, quelle serait l’architecture du réseau ?

Transformer l’infrastructure ne revient pas à édifier des monuments sans interroger la structure productive qui les sous-tend, ni même seulement à changer de source d’énergie (du solaire ou de l’éolien à la place/ou en plus du nucléaire), ni à optimiser la gestion et la directionalité des flux (smart grid). Transformer, c’est repenser cette large organisation structurelle et ouvrir un débat sur la redirection des appareils, l’allègement des réseaux, les interconnexions, l’intermittence (15), mais aussi des modes de gouvernance plus locaux, régionaux ou communaux.

Penser le projet d’infrastructure à l’aune de l’horizon anthropocène nécessite un indispensable travail spéculatif. A la fois objet d’architecture, marqueur urbain et paysager et outil de production, l’infrastructure est un dispositif qui agence des flux et détermine des modes de vie et de consommation. Au passé ou au futur, les imaginaires techniques restent une force instituante de nouveaux monuments du commun pour dépasser les crises et accompagner, architecturer les transformations de nos grandes infrastructures modernes. 

(1) Fanny Lopez, L’Ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoires, Métispresses, 2019.
(2) Lire le 5e rapport d’évaluation du Giec.
(3) Pierre Caye, Durer, Elements pour la transformation du système productif, Paris, Les Belles Lettres, 2020, pp.7-44. 
(4) Lewis Mumford, La Cité à travers l’histoire, Paris, Seuil, 1961, p.603.
(5) Timothy Mitchell, Petrocratia. La démocratie à l’âge du carbone, Verso, 2011.
(6) Fanny Lopez, L’Ordre électrique, infrastructures énergétiques et territoires, Métispresses, 2019.
(7) Andreas Malm, L’Anthropocène contre l’histoire : le réchauffement climatique à l’ère du capital, Paris, La Fabrique, 2017. Comment saboter un pipeline, Paris, La Fabrique, juin 2020.
(8) Erik Swyngedouw, Social Power and the Urbanization of Water - Flows of Power. Oxford University Press, 2004. Liquid Power : Contested Hydro-Modernities in Twentieth-Century Spain. MIT Press, Cambridge, 2015.
(9) Le Futur des métropoles, Métispresses, 2022.
(10) Maurice Daumas, L’Archéologie industrielle en France, Paris, Robert Laffont, 1980.
(11) Loïc Vadelorge, « Lubrizol-Rouen 2019 : catastrophe environnementale et crise
de l’aménagement du territoire », Métropolitiques, 10 octobre 2019.
(12) Fanny Lopez, Le Rêve d’une déconnexion, de la maison autonome à la cité auto-énergétique, Editions de La Villette, 2014.
(13) Conférence de presse RTE Futurs énergétiques 2050, 25 octobre 2021 à Paris.
(14) Gabriel Dupuy, L’Urbanisme des réseaux : théories et méthodes, Paris, Armand Colin, 1992.
(15) Fanny Lopez, A bout de flux, Paris, éditions Divergences, 2021.