
Alice Canabate

Alice Canabate est sociologue, Docteure de l’Université Paris Descartes, chercheure au Laboratoire de Changement social et politique de l’Université de Paris. Elle enseigne à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à l’Université de Paris, et à l’institut Catholique de Paris. Spécialiste des pratiques et imaginaires de l’après-croissance, elle a produit en 2014 un rapport sur La cohésion sociale en temps de récession prolongée : initiatives alternatives et formes des résistances – Espagne, Grèce, Portugal, pour le Groupe EELV-ALE au Parlement Européen ; et également d’un rapport sur Les récits de l’effondrement, pour le dispositif Explor’ables du Commissariat Général au Développement Durable (MTES) en 2020. Elle a été codirectrice de la Revue Entropia, revue d’études théorique et politique de la décroissance de 2012 à 2015. Elle a été vice-présidente de la Fondation d’Écologie politique de 2017 à 2021, et en est depuis Présidente ; elle également est au conseil d’administration de l’Institut Momentum. Elle est enfin l’auteure d’un ouvrage paru en 2021 aux éditions Utopia, intitulé « L’écologie et la narration du pire ».


Figurations du pire et aphantasie politique
Le propos de ce séminaire fait suite à la parution récente de L’Ecologie et la narration du pire. Récits et avenirs en tension (Utopia, 2021). A l’occasion de travaux avec les services de l’Etat, Alice Canabate a constaté une dissonance forte et créatrice de malaises pluriels : alors que les fonctionnaires s’interrogent de plus en plus […]
Les récits de l’effondrement
Nous assistons aujourd’hui à une écologisation « tendancielle » de la société. Des sensibilités pour les éco-gestes aux actions militantes de désobéissance les plus offensives telles que le prône Extinction Rebellion, en passant par la participation à des mobilisations de grande ampleur telles que les Marches pour le Climat : l’écologie – qu’elle soit conventionnelle, […]
Vers une Théorie critique du progrès : réflexions sur l’engagement intellectuel et politique à l’heure de l’Anthropocène
Le terme d’Anthropocène, introduit par le prix Nobel de Chimie Paul Crutzen en 2000, suivi d’une publication du même auteur dans la revue Nature en 2002, a littéralement modifié les perceptions, les cadres d’analyse du champ, mais également bien sûr, la nature des réflexions critiques sur – ou relatifs aux – humanités environnementales. Les sciences sociales se trouvent alors […]