Pablo Servigne

Pablo Servigne est chercheur indépendant et transdisciplinaire. 

De formation académique (Agronome de la faculté de Gembloux, Belgique, et Docteur en sciences de l'Université libre de Bruxelles), il navigue aujourd’hui aux bordures des mondes universitaire (séminaires), politique (consultant), associatif (animateur en éducation populaire pour Barricade à Liège), et de la presse (journaliste indépendant). En 2015, il devient, avec Raphaël Stevens, le créateur de la notion de collapsologie qu'il a ensuite contribué à populariser. Il s’intéresse simultanément à des thèmes comme l’évolution de la coopération, les biens communs, l’agroécologie, l’agriculture urbaine, la transition, l’effondrement, la résilience ou la complexité. Il est formateur en permaculture, membre du Groupe Interdisciplinaire de Recherche en Agroécologie du FNRS (agroecologie.be), de l’ASPO Belgique, et du comité de rédaction de la revue théorique anarchiste Réfractions. Il vivait à Bruxelles où il a participé à l’émergence du réseau local des Initiatives de Transition. Il est l'auteur d'une étude com­mandée par Yves Cochet pour le groupe les Verts/ALE sur l’état du sys­tème ali­men­taire européen et la néces­saire tran­si­tion vers des sys­tèmes ali­men­taires décen­tral­isés et résilients. Ouvrages choisis : (avec Raphaël Stevens) Comment tout peut s'effondrer ? (Seuil, 2015) ; (avec Agnès Sinaï, Hugo Carton et Raphaël Stevens) Petit traité de résilience locale (Charles Leopold Mayer, 2015) ; (Avec Gauthier Chapelle) L'Entraide, l'autre loi de la jungle (LLL, 2017) ; (avec Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle) Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018) ; (avec Raphaël Stevens, sous la dir.) Aux origines de la catastrophe : pourquoi en sommes-nous arrivés là ? (LLL,2020).

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